Les Diables doivent-ils abandonner la première place à l'Angleterre ?
C'est le sujet du moment en raison de la possibilité d'avoir une moitié guileau beaucoup plus dégagée que l'autre, en fonction de la place finale dans le groupe G. Mais les Diables auraient-ils raison de ne pas chercher la victoire face à l'Angleterre pour laisser la première place, et un tableau paradoxalement plus compliqué aux Three Lions ?
- Publié le 25-06-2018 à 19h15
- Mis à jour le 25-06-2018 à 19h16
C'est le sujet du moment en raison de la possibilité d'avoir une moitié guileau beaucoup plus dégagée que l'autre, en fonction de la place finale dans le groupe G.
Mais les Diables auraient-ils raison de ne pas chercher la victoire face à l'Angleterre pour laisser la première place, et un tableau paradoxalement plus compliqué aux Three Lions ?
Nicolas Christiaens pense que oui.
Cela demandera confirmation après les classements définitifs des autres groupes mais tout porte à croire qu'une deuxième place ouvrira plus de portes aux Diables que la première. L'Allemagne et le Brésil sont certes un cran en dessous de leurs possibilités depuis le début du tournoi mais l'histoire récente a prouvé que la phase à élimination directe offrait des perspectives tout à fait différentes. Certaines équipes s'y révèlent et l'expérience de la Mannschaft et de la Seleção pourrait faire très mal dans un quart de finale.
L'argument de Martinez sur le respect du foot ("On ne peut pas calculer, le foot a l'habitude de punir quand tu ne fais pas les choses de la bonne manière") n'est pas rationnel du tout. Bien sûr, les Diables pourraient être éliminés par le Sénégal en huitièmes ou le Mexique en quarts. Mais ils auront plus de chances d'écarter ces équipes plutôt que des ténors.
Il n’est pas question de laisser filer le match dans les cinq premières minutes. Mais un onze remanié, pour maintenir l'ensemble du groupe concerné, et, selon le scénario de la rencontre, un peu de laxisme défensif en fin de partie ou une carte jaune de plus que l'Angleterre pourraient suffire à ouvrir aux Diables les portes du paradis...
Jonathan Lange pense que non.
L'heure n'est certainement pas à calculer pour terminer deuxième, le cruel précédent de 1994 est là pour rafraîchir certaines mémoires… Non, les Diables doivent aborder ce dernier match contre l'Angleterre pour asseoir leur rang de première puissance de ce groupe. La route est plus pentue de ce côté ? Les hommes de Roberto Martinez ne doivent craindre personne. L'heure est venue d'en finir avec ce complexe d'infériorité.
Le contenu des performances fait naître un frisson un peu partout dans le monde. Moins prononcé que celui de la Croatie, mais tout de même. Les Diables n'ont pas à avoir peur des autres puisqu'ils leur font peur désormais. Et puis il y a cette dynamique à entretenir, la victoire appelant la victoire en plus de ce message à adresser aux autres gros bras qui peuvent douter des capacités belges vu la relative faiblesse de l'opposition. Terminer premier, en s'imposant si possible, marquerait un peu plus les esprits.